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Poches & Fils, des entrepreneurs qui ont du succès plein les poches
Crédit: Poches et fils

Depuis janvier 2015, l’entreprise familiale de prêt-à-porter Poches et fils séduit, une poche à la fois.

Le concept de leur boutique est bien simple :
1. Choisir un morceau : tank top, t-shirt ou hoodie.
2. En choisir la couleur.
3. Sélectionner la poche qui ornera le vêtement.
3. Porter sa poche, fièrement.

Amusantes, rigolotes et simples dans le genre «less is more» les fringues uniques et créatives de Poches et fils scorent ici et ailleurs. Nous avons décidé de prendre le temps pour faire un entretien avec le co-fondateur Anthony Vendrame (alias le Duc Ludwig Von der Poches), CEO et directeur des ventes et du marketing.

Comment l'idée a-t-elle pris forme?
La mère d’un ami cousait des chandails à poche dans son salon. J’ai commencé à en porter… et tous mes amis en voulaient. Moi qui étudiais en administration, j’ai toujours voulu me lancer en affaires, et pendant mes études (Maîtrise à HEC Montréal) c’était le temps idéal pour donner une chance à un projet comme celui-là. Ça l'a pris une session pour que j’écarte les bancs d’école et m’y consacre à fond.

Êtes-vous les trois mêmes instigateurs depuis le tout début du projet?
Non, au départ c’était : moi (Anthony) + Jean-Nicolas et P.O. Verret  – 2 frères qui sont les fils de la dame qui cousait les poches au départ. J’étais sans doute un peu trop intense dans mes démarches et y voyait un potentiel qu’eux ne voyaient pas. Ils m’ont laissé poursuivre par moi-même. 

J’ai ensuite amené un ami dans l’aventure, Nicolas Dubeau (coéquipier des Carabins au football). En avril 2015, s’est joint à nous un autre ami d’enfance, Alex Vanier (ingénieur web) comme chef des technologies et finalement, cette année, en avril 2016, nous avons accueilli un nouvel investisseur, Alain Nolet (ancien CFO chef des finances chez Lolë) avec plus de 25 ans d’expérience dans le commerce de vêtements. Il nous aide sur les plans opérationnels, financiers et stratégiques.
 

Nicolas Dubeau, Anthony Vendrame et Alexandre Vanier
Source : Dans l'Oeil du Dragon

L'humour est au centre de votre démarche. Pourquoi choisir cet angle pour une marque de vêtements?
J’adore faire rire. Je cherche toujours le côté comique de chaque nouvelle, actualité, situation, etc. On vend un t-shirt à poche… Comment faire sa place dans un monde aussi compétitif et ne pas devenir un t-shirt comme un autre ? On voulait s’approprier le mot «poche». Et au Québec, on peut s’en servir à toutes les sauces : «être poche», «la poche», etc.

On vend un produit en ligne pour les jeunes (18-24 ans) – beaucoup de jeunes achètent en ligne – et où se trouve tout ce beau monde? Sur les réseaux sociaux, et ce n’est certainement pas pour acheter qu’ils y sont, mais plus pour s’y informer et s’y divertir! Ils sont servis avec les jokes qu’on fait. Aussi, c’est pour être différent de toutes ces marques de : yolo, live free, etc.

L'association avec l'humoriste Philippe Bond pour votre récente compagne de pub, un humoriste, ça allait de soi?
Oui! C’est notre 1er «grand» ambassadeur. Il ne porte que ça. Il nous connait depuis longtemps, avait parlé de nous à la radio, dans ses shows, en porte en entrevue, à la TV, etc. Quand je lui ai demandé, il a tout de suite accepté. En plus de compter sur l’aide de deux amis (Evan et Olivier), on a pu rendre ce projet réel! 135K vues organiques. On appelle ça un succès!
 

Où puisez-vous votre inspiration pour les designs des poches?
Beaucoup à partir des commentaires des gens. On aime les faire participer. Aussi, tout ce qui est «trendy» sur le net : chats, pugs, bouffe… Des inspirations du retour en enfance, des clins d’œil aux 90’s et aux années 2000. On vient d’engager un graphiste à temps plein ce qui est super pour créer notre propre saveur et ça nous permets de vite réagir à l’actualité. Par exemple, pour la poche Pokeball qu'on a sortie durant les débuts de la folie de Pokemon Go.

 Comment votre passage à l'émission Dans l'œil du dragon a teinté l'avenir de Poches?
1. Il y a eu un impact de fou sur les ventes.
2. Nous avons reçu plein de propositions de partenariats.
3. Nous avons fait un apprentissage au niveau de la structure de notre entreprise.
*Nous n’avons pas signé de deal au final, nous avons refusé hors ondes.

Renaud-Bray distribue vos produits. À part la boutique en ligne, avec quels autres points de vente collaborez-vous?
Tous les Simons au pays (!); M/2 Générations Y au quartier Dix30; ainsi que les boutiques Ultraviolets. Nous vendons également des poches personnalisées pour des entreprises, collectes de fonds et en organismes qu’on catégorise comme des ventes corporatives.

Poches & Fils ne fait plus qu'au Québec! Quels marchés préférez-vous et pourquoi?
C’est sur que notre nom est 100% typiquement québécois. Il ya plusieurs enjeux devant nous à considérer. Vendre aux Anglos (Canada, USA) facilite la livraison et les opérations dans un marché voisin, mais apporte la difficulté d’adapter le branding, quoique possible. Tandis qu'en vendant en France, par exemple, permet à la barrière de la langue d'être moins difficile à franchir, mais le côté opérationnel est beaucoup plus complexe.

Comment décrire l'évolution de la marque et quels sont les rêves et projets du label?
La marque devient de plus en plus forte. Et bientôt, nous permettra (nous l’espérons) de vendre autre choses que des t-shirts à poche, comme des chemises, tuques, bas, et des sous-vêtements.
Nous aimerions vendre partout en Amérique du Nord et en Europe tout en élargissant notre portefeuille de produits. Et peut-être, un jour… se faire reconnaître pour être différents, innovants, drôles et une référence marketing.

On souhaite bon succès à Poches et fils ! On est 'bin bin fiers d'eux.
Pour vous, c'est dans la poche.
(En tout cas, c'est vraiment réussi côté marketing de nom : j'peux pas m'empêcher d'en faire, des jeux d'mots poshs de poches. J'ai passé quizine minutes dans la rubrique cooccurrences du mot «poche» sur Antidote. Hamçonnée par la poche!)
 

Source : Poche et Fils
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