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Pete Williams, fondateur de Raised by Wolves et éditeur en chef de Highsnobiety
Crédit: William Arcand / Little Burgundy

Dans le cadre du lancement de la nouvelle collection printemps-été 2017 de Raised By Wolves, j'ai eu la chance de poser quelques questions à Pete Williams, le co-fondateur de la marque canadienne Raised by Wolves et le rédacteur et éditeur en chef du célèbre site et magazine Highsnobiety. Celui-ci a également été sélectionné par Little Burgundy cette saison comme «Creative Mind» à garder sur le radar.

Quand avez-vous commencé la marque Raised By Wolves? Comment tout a commencé?
Nous avons commencé mon partenaire et moi à faire des t-shirts ensemble quand nous avions tous les deux 18 ans. Nous les vendions dans le coffre de notre voiture pendant quelques années. À l'automne 2008, nous avons officiellement lancé la marque à Ottawa. La première collection comportait trois t-shirts, une casquette et une tuque. Cette dernière était notre premier produit fabriqué au Canada. NRML à Ottawa et Off the Hook à Montréal ont chacun vendu cette collection et ont continué de commander des tuques jusqu’à ce qu’elles soient complètement sold-out. C’est là que tout a commencé!
 

 

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Qui sont les personnes derrière la marque? Pourquoi est-ce un peu « secret »?
Moi et Cal Green sommes les co-fondateurs. Nous nous sommes rencontrés au milieu des années 1990 à Ottawa. Nous avons grandi en faisant du skate et de la planche à neige. On aimait vraiment les marques et les graphismes de cette époque. Je ne dirais pas que c’est vraiment un secret comme tel, mais nous préférons que la marque grandisse par elle-même plutôt que par nos noms. Nous aimons que les clients créent leur propre opinion de la marque basée sur leur expérience.
 
Est-ce que Raised by Wolves est votre seul projet/travail?
Nous sommes tous à temps plein à RBW en plus du reste, mais je suis pigiste en consultation et en photographie pour plusieurs marques. J'ai travaillé avec Nike, Vans, Highsnobiety, ALL GONE et d’autres. Cal est aussi pigiste de temps en temps pour des projets de design graphique.
 

 

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Tu as travaillé avec beaucoup de bons photographes et modèles pour représenter votre marque, comment les choisissez-vous?
Quand on a commencé la marque, notre bon ami et photographe Andrew Szeto nous a aidés à établir de hauts critères pour nos photos. Nous sommes aussi assez chanceux d’avoir plusieurs beaux amis… Comme je l’ai mentionné, je me débrouille aussi en photographie. Donc nous avons rencontré plusieurs bons photographes qui aiment ce qu’on fait et avec qui on aime travailler avec du respect mutuel. De plus, nous avons beaucoup de clients qui contribuent avec leurs propres images au rayonnement, ce qui est formidable. Nous avons beaucoup de fans talentueux.
 
Qu’est-ce qui vous préoccupe le plus à propos des pièces que vous sortez?
On s’efforce à produire des pièces avec les plus hauts standards de qualité, tout en offrant de la créativité et de la grande valeur aux clients. Certains d’entre eux ont commenté nos prix, mais c’est cher de produire comme nous le faisons en Amérique du Nord, dans des fabriques hautes game. Notre objectif est de sortir des pièces qui sont intéressantes, intemporelles, survivent aux lavages et qui peuvent résister aux hauts et bas du climat canadien. Je pense que nous avons réussi!
 

 

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Parfois, vous faites des collaborations (Black Sabbath) ou vous utilisez des références de culture populaire (comme Akira), comment les choisissez-vous?
Dans le cas de Black Sabbath, c’est la maison de disque qui nous a rejoints. Puisque nous avons été des fans d’Ozzy Osbourne toute notre vie, nous étions excités. Par contre, Sharon Osbourne ne nous a pas laissés faire de chandails jaunes…ha. Pour Akira, nous avons grandi en écoutant ce film. Plusieurs références sont simplement des influences des années passées. Sinon, la plupart des collaborations viennent d’amitiés de longue date. Par exemple, Brendan Monroe, OTH, Vans Canada et Falling Pieces sont des personnes que nous connaissons personnellement depuis plusieurs années. Donc, au fil du temps, ces collaborations sont venues naturellement.
 

 

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Parfois, juste après avoir sorti un lookbook, certaines pièces sont déjà sold out. Est-ce que vous produisez les produits en petite quantité ou la demande est énorme?
Certaines pièces vont être toutes vendues instantanément, même lorsqu’on pense en avoir commandé plus que nécessaire pour la saison. C’est toujours le fun de voir celles qui s’envolent sans qu’on ne s’y attende. Ceci dit, la production est toujours assez limitée.
 
Selon toi, quelle est la clé pour construire une marque respectable avec un bon avenir?Rester soi-même, rester cohérent et respecter les clients.

Suivez Pete William sur Instagram @petewilliams et allez lire son entrevue avec Little Burgundy.
 

 

congrats on 50 years @vans.

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