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Courselle Cycles : des vélos made ici avec l’âme de Montréal
Crédit: gracieuseté Courselle Cycles

Nous étions conviés, trippeux de vélo de tout genre, à venir voir les premières montures imaginées par Courselle. J'ai eu la chance de piquer un brin de jasette avec le fondateur, Minh Dam, et ainsi avoir une meilleure compréhension de l'idée derrière ce projet très montréalais. La première motivation était de créer un vélo qui représenterait son Montréal, et celui de ses amis. Un Montréal où le classique léché et le moderne minimal sont en constante confrontation, ce qui rend la métropole si jouissive et intemporelle. Cette essence est gravée dans l'âme de Courselle, jusque dans le choix d'un 46/18. Ça, ça veut dire que ta « vitesse » va te permettre de gravir facilement les côtes. Y'ont pensé à toute!

Source : Dossier de presse, gracieuseté de Courselle Cycle

Ainsi sont nés la Sainte-Élizabeth, le Saint-Laurent, le Saint-Vallier, et 5 autres Saints, représentant tous des rues importantes de l'île. L'or, l'argent, le cuir brun naturel, le noir et le blanc, ainsi qu'une touche de bleu poudre, sont les seuls coloris offerts pour l'instant. Ces couleurs sont amplement bien utilisées pour que leur minimalisme crée un tout cohérent et fort, et que ça ne soit pas flashy comme Laval… Je veux tellement la Sainte-Élizabeth en or rose. Tout simplement folle, cette monture. Je serais tel un cowboy moderne du bitume, attaquant les nids de poule avec désinvolture et vitesse, prêt à éblouir les quidams. 

Pour ceux qui préfèrent moins de monochrome et plus de graphisme, la bande de Courselle a pensé à vous, et pensé à vous à la montréalaise. En effet, la marque s'est associée à 4 artistes émergents pour créer des one-of! Votre bike, designé par un créateur, et personne d'autre qui n'aura jamais la chance d'avoir le même. Gribouilliz, Raed Moussa, Simon Roy et Zehok se feront ce plaisir.

En tant que cycliste habitué à mes vitesses et mes freins (j'ai deux vélos de route), je suis quelque peu sceptique face à la mouvance fixie. Disons qu'après avoir vu et essayé les bêtes en question, je ne me ferais pas tirer l'oreille deux fois pour acheter une rutilante nouvelle paire de roues. J'aime le fait que les vélos sont assemblés sur notre île et qu'ils viennent de Taiwan (la mecque du vélo) et que le projet émane de A à Z de notre ville. Les qualités de Montréal s'y ressentent, pour en faire un vélo de chez nous : le choix des couleurs (pas prétentieuses), le marchandisage 2.0 (le site internet est beau à mort), la collabo avec des artistes, un côté indé/underground et un amour pour la qualité indéniable. 

Source : Dossier de presse, gracieuseté de Courselle Cycle
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