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Brother Merle : un streetwear original à saveur de sarcasme
Crédit: Brother Merle

J’ai eu la chance de m’entretenir brièvement avec le charmant garçon derrière la compagnie de streetwear montréalais Brother Merle Artwork – jeune homme qui préfère d’ailleurs garder le secret quant à sa tendre personne. Petit cachotier!

Pas de problème cher, on met l’accent sur ta cie, et non ton i.d.

Depuis quand est-ce que Brother Merle existe?
La compagnie de design graphique Brother Merle Artwork – nom qui vient d’un inside joke entre amis sur le frère de GG Allin  – existe depuis le printemps 2013 et a commencé comme mon portfolio, mais je ne voulais pas utiliser mon propre nom et ressembler à quelque chose de boring comme «Plomberie Gérard Tremblay». J’ai commencé en créant plus un brand avec des designs de griptapes, de prints et de t-shirts. Là, je m’occupe de tout, de A à Z (!), mais j’ai un partner qui m’aide à s’occuper des magasins qui vendent des produits Merle.
 

Source : Brother Merle Artwork

Pourriez-vous me décrire la mission qui alimente votre démarche?
Une mission extrêmement sérieuse qui vise à alimenter une gloire instantanée.

Où puisez-vous votre inspiration pour les designs?
Les gens qui magasinent au Walmart sont des sources d’inspirations importantes.  Sinon, je dirais la musique, le skateboard, le café et me regarder dans le miroir, mais ça sonne pas assez hipster.

Qu’est-ce qui distingue la nouvelle collection 2016?
Par rapport à l’ancienne, il y a beaucoup plus d’items et de choix de couleurs disponibles. Sinon, c’est le même «visual junk».
 

Source : Brother Merle Artwork

Quels sont les challenges d'une business du genre à Montréal?
Je dirais qu’il est difficile de ne pas «péter le budget», de trouver du monde avec qui bien travailler et d’offrir des produits de bonne qualité. Honnêtement, j’évite de tourner les coins ronds pour sauver 1$. Le plus gros challenge [reste] de se demander si ça va passer dans la toilette. 
 

 
Source : Brother Merle Artwork

Expliquez le choix derrière l'utilisation (quasi) exclusive de l'anglais à travers vos plateformes et vos illustrations ?
It’s just easier to reach people. Like I said before, the Merle project started as an online portfolio for my work. I did some illustrations for SBC Magazine (Snow & Skate Mag) based in Toronto. I was working with art directors from outside of Montreal and I thought it would be better to have a website in English.

La compagnie est principalement en ligne et la plupart des ventes viennent des États-Unis, Toronto et du Royaume Unis. Par contre, je suis parfaitement d’accord avec la loi sur l’affichage en Français au Québec et à l’importance de préserver notre langue.

​Il est plus facile de communiquer en anglais sur internet, mais j’aimerais quand même avoir une version francophone sur le site pour ceux qui ne comprennent rien. 
 

Quels sont les rêves et objectifs du label?
L’objectif est de mixer graphic design et illustrations de la façon la plus sérieuse possible.
Une commandite de beef jerky serait quand même le «dream».

Peace out Brother Merle.
You're way too cool for school.

Site / Facebook / Instagram / Twitter / Snapchat: brothermerle

Source : Giphy
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