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Ben Alexander : la plus belle voix de Montréal se fait enfin entendre
Crédit: Courtoisie Ben Alexander

J’étais à Toronto pour un show avec mon band, Be Astronaut, au Velvet Underground sur Queen Street West – une sorte de Foufounes électriques en moins gros et encore moins accueillant.

Je ne me souviens plus c’était en quelle année. C’était le genre de soirée où on se demandait ce qu’on était en train de faire, dans un autre monde entre deux quarts de travail, à chasser un rêve sans forme ni structure. On nous avait dit qu'un représentant d’Universal Music assisterait à la soirée.

C’était un peu n’importe quoi, pour être honnête.

Puis, ce gars-là est monté sur le stage. Tout seul, avec sa guitare acoustique.

La plus belle voix que j’ai entendue de ma vie a vibré dans les haut-parleurs, dans le désintérêt à peu près généralisé de la salle à moitié vide. Pascal Beauregard, Louis St-Onge et moi-même avons monté sur les planches peu après, un peu gênés après une démonstration aussi talentueuse.

Ben Cardilli est venu à notre rencontre après notre prestation. Il m’avait entendu m’adresser à la petite foule entre deux chansons et avait facilement cerné l’accent de petit Québécois loin de la maison dans mon anglais un peu tout croche sur les bords. Ben nous a raconté qu’il venait de l’ouest de l’Île.

Ce soir-là, à Toronto, je me suis noué d’amitié avec la plus belle voix de Montréal.
 


L'affiche du single Ready Set Go de Ben Alexander, dont la sortie est prévue pour le 27 avril 2016.
Source : Facebook Ben Alexander
Ready Set Go

Ce n’est pas parce que je connais Ben Cardilli que j’écris ce billet aujourd’hui. C’est parce que je ne connais pas encore Ben Alexander et qu’il est impossible que cette voix d’un autre monde ne profite pas au vôtre. Vous devez l’entendre.

Ben Cardilli est devenu Ben Alexander, un projet solo qui prend l’affiche officiellement le 27 avril prochain avec le single Ready Set Go.
 

« J’étais las de sentir que peu importe ce que j’allais faire dans le futur, cela devait concorder avec mon historique. C’est ma façon de repartir à neuf», m'a expliqué Ben, ajoutant qu'Alexander est son patronyme.

« J’ai décidé de commencer un projet solo pour explorer à nouveau la façon de travailler avec laquelle j’ai toujours été le plus confortable, en me perdant en studio, en m’amusant avec les sonorités. »

Ben ne m’a pas vraiment détaillé s’il avait changé beaucoup d’aspects à sa signature sonore, une sorte de folk rock alternatif velouté. De toute façon, l’artiste ne se vante pas de réinventer la roue à trois boutons.

Si vous écoutez ce qu’il a réalisé par le passé avec le Ben Cardilli Band et Dullboy, deux de ses défunts projets collectifs, vous comprendrez que, peu importe la direction qu’il prendra, ses cordes vocales se chargeront d’abattre les défenses de vos conduits auditifs.

Je vous jure, ça n’a juste pas de bon sens.
 

« Je ne réussirai jamais à me détacher de certaines racines, puisqu’elles font partie de mon éveil musical, m’a confié Ben. Par contre, au fil des années, par le biais de mes nombreuses collaborations avec des musiciens talentueux, j’ai compilé des tendances, des couleurs et des patrons musicaux qui ont forgé mon style. »

« Je ne suis pas sûr de pouvoir décrire mes chansons comme des produits 100 % organiques, sans organismes génétiquement modifiés. Coupable. À mon sens, la musique se partage et, même si je fournis un effort considérable pour sortir des sentiers battus, j’essaie toujours d’incorporer un ton familier à mon dialecte. Mon oreille a baissé la garde il y a longtemps et s’est laissé envoûter par les simples plaisirs de la pop. »

Surveillez la page de Ben Alexander pour connaître ses activités à venir.

« J’ai regroupé quelques musiciens pour l’enregistrement d’un album à l’automne. En attendant, nous participerons à des spectacles plus tard cet été; les dates seront annoncées plus tard. J’ai quatre singles alignés. »

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