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Le ghosting, ce phénomène dans le dating à l’ère numérique – Part. 1
Crédit: Johana Laurençon

Selon Urban Dictionary, le ghosting est l'action de cesser soudainement toute communication « numérique » avec quelqu'un sans prévenir. Une situation très courante pour les amateurs de date en ligne. Cela se fait dans l'espoir que le « ghostee » (celui que se fait ghoster) obtiendra un indice de le laisser tranquille. Le ghosteur n’est pas spécifique à un certain genre et est étroitement lié à la maturité du sujet et à ses compétences de communication. Beaucoup tentent de justifier le ghosting comme un moyen de cesser de fréquenter les « ghostee » sans blesser leurs sentiments, mais dans les faits, le ghosteur prouve qu'il ne pense qu'à lui-même.

C’est avec excitation que je me suis mis à rédiger un article sur le sujet. Mais halte-là, quoi de mieux que des chiffres et des statistiques pour appuyer mes propos? J’ai donc sondé ma communauté à l’aide d’un petit questionnaire. Pensant recevoir 5 réponses, j’en ai finalement reçu plus de 60 et quelques faits vécus en prime!

Je ne prétends pas être une firme de sondage, mon nom de famille n’est pas Léger. Par contre, voyons ce sondage comme une discussion de groupe. Vous comprendrez donc qu’il n’est pas significatif. Bon, maintenant que je viens de me blanchir de tout commentaire désobligeant sur les médias sociaux, continuons.

Source : Unspalsh

Quelques statistiques importantes de mon sondage – échantillon

Sur les 61 répondants
24 hommes
37 femmes
Tinder remporte la palme d’or avec 76% d’utilisateurs
Suivi par Happn (30%), Grindr (25%) et Hornet (23%)
On peut donc déduire que 25% des répondants sont issus de la communauté LGBTQ+
85% ont déjà vécu une situation de ghosting
6% étaient le ghosteur dans toutes les situations
14% étaient le ghostee dans toutes les situations (ça fait mal)

Les ghosteurs gars
Un gars sur deux a avoué avoir ghosté après une première rencontre. Selon les répondants masculins, c’est légitime de ghosté après une date… 47% ont même arrêté de parler à la personne après une relation sexuelle. Pour leur défense, la majorité des ghosteurs ne savaient pas quoi dire au sujet ou avaient peur de blesser le sujet. Comme dans la définition ci-dessus, le manque de skills en communication est en jeu.

Les ghosteurs filles
Contrairement aux gars, la statistique chute à 26% chez les filles qui ont ghosté après une date et 8% après l’acte. Elles aussi ne savaient pas quoi dire après ces rencontres. Il y a donc une différence marquée entre les gars et les filles.

L'arroseur arrosé
Les ghosteurs sont également ghostés à leur tour. 45% des gars avouent avoir été ghosté après une histoire d’un soir, même que 15% après plus de cinq rencontres… Il faut mentionner que dans le sondage, plusieurs répondants sont issus de la communauté LGBTQ+. Cela explique l’écart de pourcentage entre les filles et les gars de l’échantillon.

Il faut mentionner que tout dépend de la situation. Une forte proportion des répondants ont répondu qu’ils étaient indifférents face à la disparition numérique de leur prétendant. Parfois, le sentiment est réciproque et c’est tout à faite correct d’arrêter la relation sans raison. Par contre, plusieurs répondants ne digèrent encore pas l’arrêt de certaines relations. La preuve, une personne sur deux a dit : « VOIR, ARK » et l’une s’est sentie « comme une marde » dans la section « autre ».

Tristesse, colère et incompréhension, trois sentiments vécus par la majorité des répondants. 

PARTIE 2 – À VENIR

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