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Retour sur Omnivore World Tour Montreal 2016 : Le rendez-vous culinaire incontournable
Crédit: Paméla Lajeunesse

Branché. Éclectique. Tourné vers la découverte et les nouveautés tout en étant résolument sobre et élégant. Voici les premières idées qui me viennent à l’esprit pour décrire le World Tour Montréal d’Omnivore cette année.

L’Extra Souper de vendredi, c’était l’événement sérieux et posé, où la rigueur des six services, accord mets et vin, était en équilibre avec l’originalité des plats. Trois chefs de renom étaient de la partie pour faire de ce souper gastronomique un vrai spectacle. Il y avait Pedro De Artagao, du restaurant Iraja Gastro & Formidable (Rio de Janeiro), Daniel Eddy, du restaurant Rebelle (New York) et le Montréalais Patrice Demers, de chez Patrice Pâtisser. Ce partage entre les cultures, il est visiblement de plus en plus fort en cuisine.

Oeuf parfait, jus de volaille, légumes de saison. Crédits : Louis-Philippe Thibault
 
Crémeux yaourt au chocolat blanc opalys, granité de fruits rouge-bettraves, fleurs. Crédits : Louis-Philippe Thibault

La proximité de Montréal avec New York, la Mecque en ce qui a trait à cet échange culturel culinaire, fait en sorte que nous sommes choyés en termes de possibilités en ville, car la grosse pomme déteint sur nous, inévitablement. Les trois chefs, ainsi que Luc Dubanchet, fondateur d’Omnivore, nous l’ont bien fait sentir dans leur mot de la fin, pendant que nous savourions les desserts signés Patrice Demers.

Luc Dubanchet, à droite. Crédits : Paméla Lajeunesse
OMNIVORIOUS

Puis, samedi soir, c’était la soirée Omnivorious, présentée par Badoit. Bouchées à profusion, 14 chefs, DJ, bar : la formule était plutôt gagnante pour se bourrer la face. Et en effet, c’était cochon à souhait. On en avait plein les mains, plein la bouche. Personnellement, j’ai porcé (oui oui : je porce, tu porce, il porce), en alternant les bouchées de type dessert ou plat principal, sans aucune gêne ni discrimination. Je vous dirais que la brioche à la cannelle et au foie de volaille, qu’on mangeait avec un gant de caoutchouc pour éviter d'en mettre partout, a été mon coup de coeur. Les chefs venaient d’établissements de France, de Belgique, de New York et de Montréal.
 

Crédits : Paméla Lajeunesse

Omnivore est un bon exemple d’événement d’envergure, assez important pour attirer de grands noms, mais assez petit pour rester juste assez underground et, surtout, accessible à tout le monde, les foodies dans le cas présent. Et Montréal, c’est précisément comme ça que je l’aime.

En somme, bravo à Luc Dubanchet pour ce solide événement international. C’est un rendez-vous pour l’an prochain et je vous le recommande chaleureusement.
 

Crédits : Paméla Lajeunesse
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