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La SAAQ présente une pub ludique sans inclure d’accidents meurtriers, une première!
Crédit: SAAQ

Afin de conscientiser la population québécoise, plus particulièrement les jeunes, quant à la très mauvaise habitude de texter au volant, la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) lance une campagne intitulée #texteurdesigné.
 

Cette fois, pas de voitures déchiquetées, de marre de sang, de gens qui s’endorment et se réveillent à l’hôpital; ni de camions en pleine sortie de route. On y va davantage dans du soft fluffy et l’approche est fort sympathique. Abordées avec humour, les mises en situation style «sketchs de vie» mettent en scène des passagers s’adonnant à la signature d’un genre de pacte d’honneur entre le conducteur et le texteur officiel qui s’engage à ne pas juger et ne pas poser de questions cocky relatives au contenu des textos. Jetez-y un coup d’œil en téléchargeant votre contrat au conduistavie.com.
 
Texteur désigné
 
Dans le même esprit qu’on affecte un de nos buddy à être chauffeur désigné le soir d’une bonne brosse, la SAAQ propose le terme «texteur désigné». Celui-ci a pour mission de texter à la place du conducteur.
 

 
Comme la publicité l’indique, ce mandat peut parfois s’avérer être plus difficile qu’on le croit et peut même déboucher sur des situations gênantes! Les trois petites histoires présentées veulent illustrer des cas possibles où peuvent s’ensuivre des échanges plutôt cocasses qui nous affichent un sourire aux lèvres.
 
L’angle plus ludique est certes moins percutant, mais les informations nécessaires sont malgré tout transmises haut la main et qui se résume à : LE DUO TEXTO-AUTO, C’EST NON!
 
 
La petite histoire des pubs cellu-orientées
 
Comme vous l’aurez deviné – duh! – un des mandats de la SAAQ est de nous sensibiliser quant aux risques liés à l'usage de la route. Pour s’y faire, elle s’associe à des agences de pub dans le vent – dont l’incontournable boîte LG2 – afin de mettre sur pied des annonces télé, radio, et web, ayant le pouvoir d’attirer l’attention des utilisateurs. Pas facile facile, faut dire, d’interpeller un aussi large bassin de gens, sur un aussi vaste spectre de sujets : alcool et drogues au volant, ceinture de sécurité, chantiers routiers, cyclistes, courtoisie et partage de la route, fatigue, vitesse, pour ne nommer que ceux-là.
 
C’est à partir de 2011 que la SAAQ s’attaque à ce problème majeur qu’est l’utilisation du téléphone cellulaire en voiture. La campagne, désireuse d’ébranler nos réalités, s’intitulait alors «En voiture, ne laissez jamais votre téléphone vous conduire… si intelligent soit-il» et terminait, inévitablement, par un accident. L’année suivante, le message est drôle! On voit ce que pourrait être le texto au volant à différente époque de l’histoire. Même si elle finit par un accident, la pub «Au volant, on ne texte pas» possède beaucoup d’humour.
 

 
En 2013, ils arboraient le slogan «Habituez les gens à attendre vos réponses. Ça ne vous fera pas mourir» où le comique était présent à nouveau, tout comme la campagne de 2014, qui ne terminait pas par un accident, cette fois : «Ne risquez pas votre vie pour un message banal.» Celle de l’année dernière (2015) était assez contrariante, avec une petite fille et une maman qui ne peuvent s’empêcher de mourir, puisque le conducteur, lui, ne pouvait s’empêcher de texter – un peu (TRÈS) lourd.
 

«S.v.p. empêchez-vous. Au volant, on ne texte pas.»
 
Un réflexe aux coûts élevés.
Saviez-vous qu’en textant vous risquez non seulement de causer un accident, mais cette infraction pourrait vous coûter de 80-100$ d’amende, en plus de perde 4 points d’inaptitude. Par ailleurs, rappelons-nous que 4 points équivalent à la perte du permis d’apprenti ou du permis probatoire. Nope. Un texto ou une chasse au Pokémon ne valent pas la peine.
 
Soyez prudents!
 
 
Site / Facebook
Pour lire et télécharger le «contrat» : conduistavie.com

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