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Difficile de porter un complet après le fail de son bal de finissant
Crédit: Bruno Guérin

Le bal de finissants est clairement l’événement le plus important d’une vie de jeune adolescent. Pour certains, c’est même le seul moment où l’on va à un bal et où l’on aura l’occasion de porter un complet, peut-être sinon à un mariage, sinon jamais.
 
Vous rappelez-vous à quoi vous ressembliez?

Moi oui. Et j’étais laid.

Crédit photo : Maman

 
En fait, à bien y réfléchir, j’étais plutôt drôle. J’étais ce genre d’adolescent un peu anarchiste (avec les cheveux longs!) qui ne voulait rien savoir. Mais, pour mon bal de finissants, je voulais quand même être chic et bien habillé, car c’était aussi pour moi la seule occasion de mettre le paquet, de sortir de mon «rôle» et d’impressionner. BIG FAIL.

Je n’avais pas beaucoup d’argent et j’ai donc acheté mon complet au Village des Valeurs. Il était beau, propre et noir. Le défaut? Aucunement ajusté. Je flottais littéralement dedans.
 
J’avais des pantalons chaloupés, des souliers à pointe carrée (ark) et un complet beaucoup trop ample. Avec mes lunettes, je me fais penser à Néo dans La Matrice.

Mais dans la vie, il ne faut pas s’arrêter au premier essai.

J’ai donc eu (heureusement!) l’occasion, à quelques reprises, de reporter un complet: mon propre mariage, un bal (pas de finissants, plus corpo) et à d’autres activités diverses. Avec plus de succès, évidemment.

Crédit : Bruno Guérin

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Je suis passé par-dessus ma première mauvaise expérience et j’ai ajusté le tir, mais… Pas mon complet! Non, lui, je suis allé le porter dans un sous-sol d’église.
 
Un complet, c’est comme avec le vin ou certains types d’alcool : il faut parfois y revenir et leur donner une seconde chance, car la première fois s’est peut-être soldée par une mauvaise expérience.
 
Je me rappelle de mon premier whisky: Jack Daniels, 5 verres, le jour de mes 18 ans. TRÈS mauvaise idée.

Depuis que j’ai pris un peu plus de maturité (héhé) et que j’ai un complet ajusté dans ma garde-robe, je m’amuse à déguster certains spiritueux fins. Par contre, je ne vais pas m’habiller en smoking pour l’occasion (à la Mad Men).
 
J’ai donc donné une deuxième chance aux scotchs, cognacs et whiskys, car tout n’est pas acquis du premier coup. Les goûts se développent au fur et à mesure de nos expériences. Comme avec le fromage bleu, les champignons ou les olives, on doit prendre le temps de bien apprécier les saveurs, les subtilités et les nuances d’un bon verre d’alcool – en temps et lieu.
 
L’une de mes récentes découvertes est le McClellands Islay Scotch Single Malt, un whisky écossais qui possède la pastille « Corsé et fumé » de la SAQ.
 
Le McClellands Islay provient de l’île d'Islay et a été conçu par la maison McClellands, qui fait du whisky depuis 1818, mais qui se concentre désormais sur la production d'une gamme de single malts. Ce scotch est complexe, imposant et unique. Il présente des accents typiques de bord de mer, de tourbe et de fumée, ainsi que des notes plus subtiles de céréales, de bois et d'agrumes.
 
C’est un scotch agréable à déguster, autant sur glace qu’en cocktail, mais surtout, il est une bonne introduction aux scotchs « Corsé et fumé » puisque son prix (45$) est très abordable. Si vous voulez en essayer plusieurs, je vous conseil de vous procurer le coffret découverte qui comprends 5 minibouteilles pour découvrir les 5 pastilles de spiritueux fins de la SAQ.

Comme avec les complets trois-pièces, les scotchs méritent qu’on leur donne une seconde chance, mais aussi qu’on les teste et qu’on savoure leurs couleurs, leurs coupes, leurs arômes, leurs tissus, leurs régions et leurs bouquets.
 
Voilà que je mélange les deux.

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