Aller au contenu
Les Vagabonds sur Deux Roues, le premier docu sur les motos custom faites au Québec
Crédit: Youssef Berrouard / Capture d'écran

Mardi prochain, dès 17h30, on saute sur sa moto direction Ma Brasserie pour le lancement du documentaire Les Vagabonds sur Deux Roues, le lancement de Oneland Magazine, et le départ de la saison de moto à Montréal.

Au menu, on célèbre les esprits libres et nomades, avec les bières magnifiques de Ma Brasserie, du rock et du punk de moto. C'est surtout l'occasion d'assister à la première Montréalaise du documentaire réalisé par Youssef Berrouard. Pis c'est OK si vous y alliez en vélo, c'est une soirée à bras ouvert pour tout le monde. Petit entretien avec Youssef pour en savoir plus sur le premier documentaire sur la moto custom au Québec.
 

Source : Youssef Berrouard

Les Vagabonds sur Deux Roues, c’est quoi?
Les Vagabonds sur Deux Roues, c’est un documentaire qui jette la lumière sur les fabricants et passionnés de la moto custom au Québec. 

Il y a un essor des motos modifiées de type « cafe racer » au Québec, à quoi cela est attribuable?
Depuis l’été dernier, j’ai remarqué qu’il y a de plus en plus de motos custom sur les routes du Québec. C’est un style très californien et je crois que beaucoup d’entre nous adore ce style de motos. C’est simple et épuré, avec un côté créatif. Quand tu en possèdes une, tu sais que ta moto à son propre look et que personne d’autre n’aura la même que toi. C’est une mode en pleine croissance et je suis persuadé que d’ici les trois prochaines années, nous en verrons plus fréquemment sur les routes.
 

Source : Youssef Berrouard

Parle-nous de ton expérience sur la route qui a mené au documentaire. 
Il y a 2 ans, lorsque j’écoutais la série Sons of Anarchy, j’ai pris goût à la moto. Par la suite, je me suis intéressé à la moto custom, sachant que nous pouvions modifier esthétiquement nos bikes pour leur donner un look écoeurant. À l’adolescence, je faisais du vélo de montagne et je montais mes vélos pièce par pièce, donc je crois que ce goût de pouvoir modifier ma propre moto est revenu à ce moment.

J’ai pris mes licences et après je me suis dit « Pourquoi ne pas faire une vidéo sur la moto custom? ». Ainsi, j’ai écrit à un ami qui connaissait bien les fabricants au Québec pour me donner quelques noms. J’ai les ai contacté pour leur proposer mon idée du documentaire et tous étaient très partant de participer. Puis, il y a un an, jour pour jour, j’ai monté le projet et c’est comme ça que le documentaire est né. 

Source : Youssef Berrouard

Quel est ton parcours?
Je n’ai pas eu un parcours scolaire très agréable. Ça l'a toujours été des montagnes russes pour moi, disons que je suis la personne qui passe toujours flush. Après le secondaire, je suis allé au cégep et j’ai abandonné après deux sessions puisque la motivation n’était pas présente. Je ne savais pas ce que je voulais faire. Ensuite, j’ai fait une formation privée de deux ans en Design Web. Je me suis rendu compte, par après, que je ne serai jamais capable de travailler 40 heures devant un ordinateur. Par contre, j’aimais bien le côté créatif de la conception graphique, mais le travail en général n’était juste pas fait pour moi.

J’ai toujours eu une caméra dans les mains depuis mon très jeune âge. J’ai commencé par la photo et par faire des vidéos dès mon arrivé au secondaire. Aujourd’hui, à 22 ans, j’essaie de gagner ma vie en faisant ce que je fais le mieux. Je suis travailleur autonome en tant que réalisateur, directeur photo, vidéaste et photographe. Je fais aussi quelques cours compensateurs à l’université pour peut-être faire un certificat en marketing. Je laisse le temps faire les choses en essayant de me garder toujours occupé.

Un conseil pour les gens qui veulent se lancer dans l'aventure?      
Si vous aimez déjà le look des motos custom, alors vous allez adorez en conduire une! 

On se voit sur la route!

Petite liste des garages et entreprises qui ont participé au documentaire. 

Hardcore-Cycle
Les loups MC
River Road
Speedbird Motorcycles
Teaspoon
Clockwork Motorcycles

 

Source : Youssef Berrouard
Plus de contenu