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2 minutes avec le collectif de musique électro locale The Ants
Crédit: Issam Kéchouri
Au départ, on a entendu parler du jeune collectif par le bouche-à-oreille. Apprécié pour ses soirées arty, décontractées et un peu secrètes, The Ants est un groupe d’amis dont la philosophie est basée sur le partage et l’amour de la musique. Libre, amical et ouvert, ce collectif a su réunir dans ses événements mensuels plus de 400 personnes, s’appropriant des lieux toujours plus atypiques. Aujourd’hui, bien établies à Montréal, les fourmis préparent leur premier anniversaire nommé The Ants : 365 Jours Plus Tard le 4 mars prochain au Nomad Live, un lieu symbolique pour la troupe, car c’est ici que tout a commencé. J'ai rencontré Alexis Bribes et Mehdi Boukhalfa, les fondateurs de cette joyeuse fourmilière.
Crédit photo: Arthur Rad
 
Vous débarquez en 2014 à Montréal les mains dans les poches. Comment êtes-vous parvenus à réunir 400 personnes dans vos soirées en si peu de temps?

Alexis: (Long silence) Bonne question… Je pense que c’est parti de rien. On formait une gang d’amis fous de musique qui a grandi, grandi, grandi… Jusqu’à ce qu’on puisse booker des salles comme le Nomad. En fait, on s’en est même pas aperçu. C’est sans doute notre simplicité qui a attiré les gens.
 

À part une fourmi, c’est quoi The Ants ?

Alexis: Une «The Ants», c’est une soirée anticonformiste et alternative avec un son pointu, des DJs émergents locaux et internationaux, un décor qui détonne et une ambiance peace assurée. Pas de sélection à l’entrée, bienvenue à la maison.

Crédit photo Arthur Rad
Mehdi: Avant tout, c’est du partage. On veut partager de la musique, partager des émotions.
The Ants, c’est aussi une équipe. Une formidable team sans laquelle Alexis et moi n’aurions rien pu faire. Chacun a sa spécialité : ingénieurs du son, DJs, trésoriers, chargées de communication ou en encore scénographes. Ce qui fait la différence avec les autres collectifs, c’est qu’on prend très au sérieux l’organisation de nos événements. On veut que les gens aient plus que des gros boom boom dans un hangar sinistre. Nous, on cherche des lieux insolites, des scénographies bien léchées, un son d’une qualité constante et des artistes émergents vraiment différents.
 

Qui est votre public?

Alexis: Des gens de tous horizons. C’est d’ailleurs ce qui fait notre richesse : on a des ingénieurs, des jeunes cadres, des étudiants. On rencontre des curieux, des fous d’électro et d’autres qui s’en foutent et qui viennent que pour l'ambiance relax des soirées.
 

Crédit photo: Julie Soto
 
Mehdi: The Ants, c'est une grande famille. Tout le monde est bienvenu. On ne regarde pas comment les gens s'habillent. On a même un gars qui vient déguisé chaque soirée (rires). On ne le juge pas, au contraire, chez nous, on peut enfin assumer qui on est vraiment, sans se soucier du regard des autres.
Crédit photo: Arthur Rad
Crédit photo: Julie Soto 
 
Le 4 mars, vous allez souffler votre première bougie. Qu’avez-vous préparé pour fêter ça?

Mehdi: La soirée d’anniversaire, on l’a préparé depuis longtemps. Il y aura plein de surprises. Je ne peux pas tout dire, mais il y aura des artistes européens très pointus comme Céline, la fondatrice de la très célèbre Sundae à Paris ou encore Andrade, une pépite. Anton_ de Binome Records sera aussi avec nous, sans oublier les résidents The Ants dont Cassandria Daiva et moi-même. Quant à la scéno, vous aurez la surprise… Ça va être quelque chose!
 

Et après ?

Alexis: Pour la suite, on prépare énormément de nouveaux projets. On veut notamment s’ouvrir à d’autres genres musicaux. Le 22 mars, on organisera notre premier concert avec les artistes Do Mi et Ilam au théâtre Sainte-Catherine. C’est un défi, un vrai virage pour The Ants. Sinon, on a d’autres idées, mais je ne peux pas les dire pour l’instant, gardons un peu de mystère!

THE ANTS : 365 JOURS PLUS TARD // Edition anniversaire
Vendredi 4 mars à 22:00 – 6:00
Nomad Live – 129 Van Horne, Montréal H2T 2J2

 
Crédit photo: Arthur Rad
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