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Les expressions douteuses d’icitte – Part. 1
Crédit: www.menlook.com

Suite au scandale entourant l’accent circonflexe en Europe, j'ai eu une réflexion légèrement hors contexte sur notre charmante langue : La langue Québécoise. J'ai réalisé que certaines expressions courantes dans nos conversations ajoutent une touche parfois douteuse à notre langage. Pourtant, lorsque le besoin de fournir une définition est nécessaire, la majorité d'entre nous lancent un regard de dédain à notre interlocuteur. Personne n'est autorisé à se moquer de notre culture et de nos racines, mis à part moi, bien entendu. 

Alors, tel Confucius, j’ai naturellement senti le besoin de démystifier quelques-uns de ces trésors nationaux. Voici donc 5 exemples qui méritent une dénonciation urgente à l’Office de la langue française!

1. Être dans le jus (Être débordé)

Il y a de ces personnes qui sont dans le jus en permanence, et ce, même en vacances. J’espère qu’ils font bien attention à tous ces sucres ajoutés et à la composition de ce breuvage. À les écouter parler, il semble difficile de se sortir de cette dépendance. Le mot rush peut alors se tolérer si vous désirez absolument exprimer votre surcharge de travail.

2. De l’ouvrage (Ce qui est produit par l’ouvrier ou l’artiste)

Vous travaillez dans un bureau ? Malheureusement, le mot ouvrage est réservé aux personnes qui travaillent de façon physique, qui produisent des œuvres ou qui habitent généralement en campagne. Évidemment, il va sans dire que les personnes qui sont dans le jus débordent d’ouvrage.   

3. Habillé comme la chienne à Jacques (Être mal vêtu)

Prenez quelques secondes pour faire une recherche sur Google Images à ce sujet, vous ne serez pas déçus. Le pauvre Jacques n’avait probablement pas la plus belle entité canine, mais je crois qu’on peut le laisser tranquille une fois pour toute. Tout comme moi, dites-non à l’intimidation de Jacques.

 

4. C’est cochon (Particulièrement gras, sexy ou sucré)

Pour la St-Valentin, vous avez sans doute prévu un dessert cochon. Personnellement, je n’ai jamais opté pour le porc comme dessert. Après la chienne à Jacques, voici que l’on s’en prend aux misérables porcins. La chienne et le cochon, prochaine fable de la fontaine? Dans un autre ordre d’idée, si la personne qui partage votre intimité est cochonne, je n’ose pas imaginer l’état de votre maison. Qu’on se le dise, le cochon est un animal et non un dessert, un policier ou un partenaire.

5. Jeter ses choux gras (Gaspiller)

Avec l’augmentation considérable du prix des légumes, j’en conviens qu’il ne faut pas gaspiller les aliments. Jeter ses choux-fleurs serait donc plus adapté à notre réalité. De plus, plusieurs termes existent pour dénoncer le gaspillage sans accuser un surplus de poids à nos pauvres légumes sans défense.

Et vous, quels sont les mots ou expressions douteuses qui vous viennent à l’esprit ? Honnêtement, il y’en a pour les fins pis les fous… 
 

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