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Le Fantôme: une cuisine bien réelle, tangible et locale!

J'aime toujours attendre que le HYPE des premières semaines soit passé pour essayer un nouvel endroit. Je préfère le découvrir sous sa vraie nature. Les deux propriétaires Kabir Kapoor (Le TAj) et le chef Jason Morris (Maison Boulud et Milos) ont une feuille de route exemplaire et ont décidé de mettre leur talent de concert.

On retrouve au Fantôme un décor minimaliste sans être trop dépouillé avec un éclairage très sobre qui met en valeur de superbes peintures sur les murs de dimensions imposantes. Ma première impression est que le charme de l'endroit vient de la clientèle. Les gens semblent vraiment heureux d'y être et en profite pleinement, ça donne le goût! On choisit nos places : le comptoir! On peut ainsi tout voir et c'est agréable d'avoir un contact direct avec le staff et de voir la cuisine s'activer. En prime, le chef est aussi magnifique à voir travailler qu'à observer tout court!
 

D'entrée de jeu, on nous explique que la cuisine au Fantôme est une cuisine locale et de saison: «chaque jour on se dirige vers le marché, on regarde ce qui est frais et on élabore le menu avec ce qu’il y a de disponible. Cela nous permet de changer la carte toutes les semaines ou aux deux semaines.»  Il y a un menu dégustation, mais mon amie et moi avons préféré regarder la carte question de faire nos propres choix.

Les plats sont savoureux et vraiment bien présentés. Chacun de nos choix s'est avéré être un succès, le seul bémol sont les quantités légèrement trop petites. Mais Ô joie, notre serveur nous a proposé quelque chose qui n'est pas sur le menu : PBJFG, Peanut Butter Jelly Foie Gras et ce, dans un pain brioche. Sceptiques pour environ 3 secondes, nous avons tout de même osé et adoré! C'était généreux et très gouteux.

Crédit Photo: Jean-Pierre Desnoyers
Crédit Photo: Jean-Pierre Desnoyers

En résumé, tout a été mis en œuvre pour nous faire vivre une expérience gastronomique de qualité et diversifié en goûts. Ce fut une superbe soirée et je recommande le restaurant à ceux qui veulent essayer quelque chose de nouveau et de différent. Les prix ne sont pas bas de gamme, mais le talent des cuisiniers et la mise en œuvre des plats en valent la chandelle.

Les deux propriétaires ont trouvés leur local dans un quartier qui était, à une certaine époque, un lieu où foisonnaient les colons irlandais. L'une d'elle, Mary Gallagher, une femme aux mœurs légères fut décapitée. La légende veut qu'elle hante encore les lieux, d'où le nom du restaurant : Le Fantôme.

Le Fantôme
1832 Rue William, Montréal
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