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Une foule record brave le froid pour le premier weekend d’Igloofest!
Crédit: Alex Menjivar

Ça y est, la saison 2016 d’Igloofest est commencée! Pour célébrer son 10e anniversaire, le festival a repensé la configuration de son site en plus d’inaugurer une zone VIP à laquelle Ton Barbier fut convié lors de la soirée d’ouverture. Compte-rendu d’un festival qui, cette année encore, a pris de l’expansion.
 

JEUDI 14 JANVIER
Jeudi, jour de lancement, on arrive sur le site à l’heure où tous les autres VIP / médias / guests se sont dit qu’ils allaient arriver. Résultat : le line-up est interminable, et je me sens comme au début de la saison des Piknics. Que voulez-vous, c’est ce qui arrive quand chaque année ton festival bat des records d’entrées! Au loin, on entend le génie du trap Lunice qui s’adonne à faire regretter aux habitants de Saint-Lambert d’avoir choisi de vivre à Saint-Lambert.
 

Les beats à la Kanye s’estompent finalement et après que la foule eut chanté bonne fête à l’un des fondateurs du festival, le grand Bonobo fait son entrée sur scène. Bien que le maître de l’électronica nous ait livré un set dans un style beaucoup plus Piknic qu'Igloofest, choisissant des mélodies très laid-back et moins dansantes, la foule a été très réceptive malgré le changement de style radical. C'est toujours plaisant de voir un artiste oser quelque chose de différent, surtout quand ça marche!
 

Après un énième refill de bière gratuite dans la zone VIP, on se dirige sur la scène Vidéotron pour assister à un réel rap-party tenu par le squad de SaintWoods. De Bieber à Rihanna, en passant par l’inévitable Drake, les WYLNRue De Bois et autres ont recréé à ciel ouvert l’Appartement 200, au plus grand plaisir de la foule qui dansait devant eux. On peut bien résumer l’ambiance de la scène par ce moment où Tommy Kruise a lancé à la foule : « Qui qui aime le rap icitte? »

VENDREDI 15 JANVIER
Le chouchou de la tech-house Paul Kalkbrenner était la tête d’affiche de ce vendredi soir. Bien que les deux soirs aient affiché sold-out, la foule semblait encore plus nombreuse que la veille. Heureusement, l’entrée sur le site fut cette fois très smooth. Sur scène, l’Allemand semblait avoir au moins autant de fun que la foule, qui en demandait toujours plus à mesure que se succédaient les hits du vétéran producer, actif depuis la fin des années 1990. Jamais je n'ai vu autant de têtes grises chanter en dansant sur du 120 BPM.
 

Le crew de Music Is My Sanctuary était quant à lui en charge de faire bouger la deuxième scène. En formule B2B de 20 h à la fin de la soirée, les Lexis et Dr. Love ont choisi de faire danser la foule sous la thématique « UK Garage Forever ». On a ainsi eu droit à une étonnante sélection de drum n’ bass, early dubstep et autres sons qu’on n’est pas habitués d’entendre dans une soirée électro conventionnelle. Et la foule en redemandait!
 

Je n’ai malheureusement pas eu la chance de voir le vétéran de la house Kenny Dope samedi soir, venu en urgence remplacer un autre vétéran, Dave Clarke. Aucun doute cependant que la fête fût aussi grandiose que les deux soirs précédents.

Bref, malgré une foule toujours plus grosse et les quelques désagréments que cela engendre, Igloofest a su encore cette année rester fidèle à sa formule initiale et délivrer un festival unique en son genre. On a déjà hâte au weekend prochain pour danser au son des Guy Gerber, Jimmy Edgar, Scuba et Maceo Plex!

Et à ceux et celles qui n’ont pas encore osé braver le froid : vous attendez quoi?

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