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7e semaine sur Tinder: autant de charmantes montréalaises, et pourtant aucune ne veut de moi
Crédit: Red Memet

Tinder a trouvé comment me faire swipper à gauche, mais je ne pogne pas beaucoup. Je ne dois pas avoir la bonne approche. Se jeter dans l'aventure est épeurant, parce que les gens jugent, autant pour les filles que pour moi. Parce que oui, les gens jugent. Et nos amis aussi, sinon plus. Et que dire des étrangers qui rôdent sur les réseaux sociaux pour rire un bon coup quand les nouvelles de TVA ne les satisfont plus? Tinder est réconfortant parce qu'on ne garde que les personnes qui nous ont choisies, elles aussi. Ça flatte l'ego. Les risques de suprises sont restreints.

Parlant de juger, je suis certain que je ne suis pas le seul qui a des amis Facebook pour le simple plaisir de juger la vie «particulière» et douchette qu’ils mènent. Non? Arrêtez de vous mentir! Ou je suis peut-être plus bitch que je ne le croyais. J’imagine très bien que je suis cet ami FB pour d’autres. Oh well. Je concentre mes efforts sur Tinder et la recherche de cette fille qui saura me chavirer. Je vais tenter fort aussi, ouf. #viergeà30ans

Pas de sexe VS clairement du sexe

Je pogne un peu, mais pas tant. Après 1 semaine de discussion quotidienne, somme toute sporadique, avec une jolie jeune dame, elle m’a invité à prendre un verre. Wouhou, enfin! Après 6 semaines de couci-couça. Et même si nos discussions étaient très éloignées de la bête invitation à se sauter dessus dans une ruelle, elle a pris le soin de préciser que ce n’était pas un bootycall. C'est correct de vouloir prendre son temps, surtout qu'elle sort de bons arguments, mais bon, j'étais tout de même pas ce qu'elle voulait pour dessert. Utilise-t-elle le bon outil dans ce cas, avec la réputation sulfureuse de Tinder (que je ne crois pas méritée)? Ou bien je suis juste pas assez hot? Mais bon, on va se le dire: trop de gars sont trop creepers.

Oh et j’ai enfin trouvé la perle rare, cette fille qui dit clairement dans son profil qu’elle recherche de la foufoune. Bon, c'est pas formulé de manière chic chic, mais ça a le mérite d'être clair sur ses désirs et son but premier sur la plateforme à la flamme. Le logo est une flaaaa-mme, brûlons tous de désir ensemble! –NOT. J'ai beau faire des avances claires et nettes pour me trouver une nuit endiablée, ça ne marche pas. Et cette fille ne m'a pas vu dans sa soupe. Pas de baise gratuite pour moi, encore une fois, lover style it'll have to be. Y'a que mon fournisseur Internet qui se régale…

Merci algorithme magique!
Et y’a tellement de bons choix. En fouillant (swippant) compulsivement depuis 7 semaines, lorsque j’en ai le temps, je trouve de plus en plus de filles de mon goût. Serait-ce mon lucky 7 cette semaine? C’est à croire que l’algorithme de l’app reconnait les teints orangés qui me plaisent moins et au lieu, m’envoie plein la gueule de ces filles dont la personnalité rayonne dans les portraits.

Parce que c’est ça que je recherche, une personnalité captivante et une fille qui l’utilise comme son premier outil de promotion. Pis ça se lit dans les photos ça, non? Même si les médias sociaux sont manipulables, j'espère avoir les outils pour discerner le faux du vrai. La pyrite de fer de l'or, tel un colon bravant les bisons dans la ruée vers l'Ouest. 

Prenons pour exemple le classique over-the-shoulder, qui n’a pas le même effet selon l’habillement et la pose. Cette pose reste traditionnellement sexy, et peut être tellement plus sensuelle que sexuelle, lorsque bien fait. Et la dame en noir et blanc me vrille sur place. Par respect, ses yeux sont camouflés, mais vous devriez voir tout ce qu’il y est écrit de promesses de rire, c’en est une histoire en soi. Je préfère ça à une bouche entrouverte qui pue le sexe.  

À la semaine prochaine, là!

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