Aller au contenu
Un regard sur l’apparition de comptes Instagram plus « next-level » que jamais
Crédit: Adam Katz Sinding | Le21ième

C'est un fait connu: il semblerait que les générations futures considèreront Facebook comme un outil de communication d'une époque lointaine. D'une certaine façon, ce n'est pas très surprenant. Après tout, elles y voient à présent les comptes de leurs parents, et même de la famille en entier, qui désirent voir, suivre et commenter leurs moindre faits et gestes.

Est-ce pour cette raison qu'il deviendrait donc de moins en moins cool d'alimenter son fil d'actualité Facebook? Sommes-nous plutôt au coeur d'une vague de changements au sein de l'univers des médias sociaux? La popularité grandissante de l'instantanéité, cultivée par Snapchat et Instagram, est-elle attribuable à des facteurs précis auxquels Facebook parvient difficilement à répondre? Pas étonnant que ce cher Zuckerberg ait décidé d'acheter Instagram suite au succès monstre de cette plateforme qui compte désormais plus de 300 millions d'utilisateurs.

Un bel exemple d'un compte au visuel léché et qui représente un univers précis : Nikelab.

Ce n'est que très dernièrement que je me suis posé la question à savoir pourquoi le partage de quelques images et vidéos pouvait devenir aussi populaire sur Instagram. À mon sens, la réponse est assez simple. Certes, ce type d'application s'applique plutôt bien au mode de vie rapide et axé sur l'instantanéité pratiqué par les principales tranches d'âge d'utilisateurs visés par Insta. On prend une photo, on la retouche rapidement à l'aide de quelques filtres bien basics et boom, on la publie. Le temps de le dire, vous recevez quelques notifications qui témoignent de l'immédiate appréciation de votre «chef d'oeuvre». La beauté de la chose est que l'on peut ainsi faire tout cela en une fraction de secondes, en attente de son prochain métro. Toutefois, il semblerait que le Instagame ait atteint des sommets inégalés, à en juger par certains comptes qui innovent en proposant autre chose qu'un simple et ennuyeux selfie.
 

Disons que le concept en soi demeure assez gratifiant et addictif. Toutefois, ce qui me fascine réellement de ce phénomène demeure la capacité avec laquelle il devient pertinent de personnaliser et de gérer facilement l'atmosphère général de son compte. De plus en plus, on voit apparaître des profils judicieusement personnalisés. Je crois que c'est réellement ici que se joue le véritable succès d'Instagram. Il suffit de regarder comment les grandes compagnies et trendsetter de ce monde s'attaquent à cette réalité. Ils peuvent désormais réfléter leurs propres images de marque et la direction artistique souhaitée en lien avec le visuel et le contenu qu'ils y publient.

La ligne de prêt-à-porter Sons of William vient définitivement innover avec la présentation de leur morceau.

D'un autre côté, les blogueurs à succès et les stars du web savent très bien qu'en sélectionnant méticuleusement les images qu'ils y partagent, ils parviendront à attirer un maximum d'attention. C'est de cette façon que l'on peut désormais bénéficier d'un contenu de plus en plus riche sur cette plateforme. Instagram demeure ainsi, à mes yeux, une application qui a su être bénéfique à de nombreuses disciplines (mode, art, design, bouffe, etc.), tandis que Facebook s'est peu à peu éloigné de sa véritable vocation première.

Une autre belle utilisation de la plateforme, cette fois-ci exécutée pour le lancement du dernier album du rappeur Big Sean, Dark Sky Paradise. On y retrouvait, tout juste après sa sortie, des extraits des morceaux contenus sur l'album.

Plus de contenu