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Un vent de fraîcheur dans le marché de la bobette
Crédit: Ryan McGinley pour Acne Studios

La marque suédoise Acne Studios, fondée à la fin des années 90, a présenté les premières images d'une toute nouvelle ligne de sous-vêtements. 

Les sous-vêtements que nous présente Jonny Johanssons, le créateur de la maison, sortent du lot. Réalisés entièrement dans des tons neutres, ils ont été pensés pour passer inaperçus, parce que comme le révélait Johanssons à Style.com, il préférerait ne rien porter du tout. 
 

Cette esthétique bien particulière est une nouveauté dans l'industrie du sous-vêtement masculin. 


L'allure du lookbook et les modèles simples et discrets que l'on nous présente contrastent énormément avec ce que nous offrent habituellement les grands joueurs dans le domaine, c'est-à-dire des couleurs éclatantes, des bandes élastiques et des logos énormes.

Cette esthétique n'a, heureusement, rien à voir avec les publicités des Armani et Calvin Klein de ce monde.  Les mannequins ne sont pas huilés, shapés comme des athlètes olympiques et en train de se frencher ardemment. Tous les mannequins, gars comme fille, posent les cheveux dans le vent sur un fond de couleur. Ça met en valeur la simplicité des morceaux et on ne croirait pas apercevoir le thumbnail d'un porno. 

Ce contraste avec les images d'un homme parfait véhiculés par l'industrie rappelle la parodie que nous partageait Raphaël le mois dernier. Les mannequins engagés par Acne pour la campagne n'ont rien à voir avec les hommes illustrés dans ces comparaisons. Je considère que c'est une bonne chose de voir un autre type de corps, surtout dans une industrie nourrie à la testostérone, aux gros muscles et aux shakes protéinés comme celle des sous-vêtements masculins.  

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